Y a une course de blattes à la télé.

Maintenant, je peux mettre des lunettes de soleil. Et dire que je pleux des lentilles. Mais il fait chaud, il pleut pas.

J'avais le cerveau trop mouillé mais faut ravaler, ça se fait pas devant des gens. Ca se fait pas...
Et là, j'ai eu envie de comparer, de reprendre les anciennes habitudes de pensée, que c'est complètement stupide. Et oui, parce que face à d'autre je me comporte à chaque fois un peu plus nullement, et c'est bête de penser ça, je le sais, mais je change pas pour autant, et du coup je vais oublier et je me sens deja triste de penser que je m'en souviendrai plus.
Alors. Ca sert à rien d'écrire, juste à faire savoir des trucs à des gens qu'on connait ou pas et ça m'effraie maintenant.

"tu vas crever" j'aimerai bien qu'eux tous ils crèvent ouais. Ils sont trop collants. Et le monsieur il va dormir ici.

A propos de monsieur j'aime bien ce qu'il se passe entre lui et moi. Nos dialogues ressemblent à du théatre de Ionesco ou Beckett. C'est un miracle fratricien. (non mais je connais pas le bon mot)  Maladroit, ambigu, patatraque, on ira danser au cinéma et on prendra des photos de la tour sur des toits.
Et y aura pas de fin, parce que j'y pense pas, ou alors trop souvent, je ne saurais dire exactement. Mais chute donc.

A la télé ça chante.

On m'a dit que j'avais pas beaucoup de cheveux. Mfff.

J'aimerais être une éprouvette et je pondrai des bébés pour tous. (je voudrais exister pour quelqu'un)
L'argent c'est frustrant. Et c'est un peu comme la bouffe : y en a pour tout le monde mais c'est mal réparti.

J'ai envie de viande. J'ai mal à la mâchoire.

J'aimerai être sourde aussi. Pour pas entendre, ni écouter ces gens-là, ces pollueurs zégocentriques. Qui crachent leur mal-être sur les autres. Qui ne peuvent pas se taire, même trois secondes. Qui ne cessent de critiquer.

Y a un truc aujourd'hui, qui a changé, c'est sans doute le net, et un truc de compris, d'assimilé à la fonction cérébrale ou organique, un tout peut-être, un dégoût nuancé d'épuisement, et une incertitude qui ne pèse rien. Un point de vue finissable et totalement dérisoire, altérné, maléable, j'aime bien mettre des mots comme ça, ça fait joli, comme ma dinde aux fraises.

Le soleil tape, c'est rouge, pas bleu, et ça fait bonne mine, tant mieux, faut que je mette un peu de beurre, je suis une tartine sans chocolat.

J'aimerai que la ville soit ambiance village des fois, des bonjour à qui veut, ça me rapelle là-bas. Peut-être le beau temps qui veut ça, qui veut saluer les gens par envie ensoleillée.


L'ambulance j'aurais bien aimé qu'elle vienne ici.

Une existance clignote. Marche, marche pas, marche, marche pas. Au final c'est mathématique.

J'ai rêvé qu'un cheval critiquait ma façon de descendre sur lui. D'un obstacle. C'était un jeune. A côté y avait un vieux, il m'a expliqué que le jeune a pas apprécié et qu'il ne bougerait pas tant que je resterai sur son dos. Alors j'ai changé de cheval, sans toucher le sol, y avait pas le droit, et j'ai refait le chemin inverse, la montagne tout ça, à pieds. Et Lana (celle de smallville) était plus là. (Elle m'avait fait courir jusqu'aux chevaux, descendre la montagne, le virages serrés, tout ça, à pieds donc).
Et ce bouffon de cheval. Tsss.
Et j'ai envie d'en faire depuis ce rêve, pour le toucher.

Les cinq sens c'est tout ce qui reste, tout ce qui relie mon être à la réalité extérieure. Et quand les ponts sont coupés, détruits, effondrés, etc., alors c'est.. je trouve pas le mot, il ne doit sans doute pas exister. C'est un peu une prison, un puit sans fond, ou alors le fond tres fragile, dans le desert, avec des mirages partout qu'on y croit dur comme fer. C'est ailleurs.

Voilà, j'ai fini pour le moment.