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Le jour se lève, ça vous apprendra.
Dimension oubliée.
--> En points de suspension.
C'est une meveilleuse journée. Les gens, les heures, les gens, la sieste, le jeunome bleu, le sacré coeur, la gosse, l'autre gosse, le père de la gosse, la mère des deux, l'argent en plus, les compliments de la mère. Tout. Tout de trop. J'en ai mal au crâne de beauté.
Pas habituée.

Et j'ai pensé un bon moment que je le méritais pas, et pourquoi est ce que ça m'arrivait. Peut-être que le destin s'acharne contre moi, ou que les forces du mal veulent me détruire, à moins que ce ne soit un complot national pour me faire perdre la tête. Ou que j'étais pas normale. (Et là j'ai un truc à dire : le but de quelqu'un qui souffre n'est pas de devenir normal, mais de vivre sans douleur. vala c'est dit, merci Kaily)
Et un autre bon moment j'ai essayé de me faire croire que c'est normal, que chaque être humain a le droit d'être heureux, étouétou.
Wé mé bon. Ca reste de l'autopersuasion hein.
Pis tout est relatif. Arrêtons le relativisme. (Je me parle à moi là. Doublement si je l'écris)

Et dans ma tête ça explosait. Un peu paniquée dedans, et dehors complètement à l'ouest et distraite. Comme si tout était faux, que je le savais, mais que pour être poli on le dit quand même. Comme si on parlait de quelqu'un d'autre. De tout le monde mais pas de moi.

Et au ciné quand on demande un ricard on te regarde bizarrement.
Soufflé par Delirium, le Jeudi 15 Juin 2006, 22:45 dans la rubrique "Actualités".
Continuer le souffle



Vitesse du vent :

  pierre
17-06-06
à 11:09

Je pense comme toi

Je suis passé aussi par ce flot incessant d'écriture qui semble vouloir emplir tout ton univers comme l'océan la terre.Tu as un joli style parce qu'original. Tu devrais les rassembler pour éditer un livre. Tu as quel àge pour écrire aussi bien? J'attends la suite de ton journal avec impatience. Ton vécu me rappelle le mien, il me suffit juste d'adapter les personnages de ta vie à ceux de la mienne... Mais je crois que beaucoup de monde pensent comme toi, mais il n'en n'ont pas toujours conscience : notre incapacité à nous comprendre profondément entre nous parce que nous ne nous comprenons pas nous même... Je pense que c'est à cause de cette société d'apparence que tu décrivais, mais j'ajouterai que même les mots, qui sont les vecteurs de connaissance permettant de nous comprendre, sont devenus eux aussi apparence à cause du flux incessant de publicité, d'information, de communication qui nous arrive de toute part et nous submergent. Alors nous sommes comme cerné entre l'apparence du verbe et celui de l'image : trop d'image tue l'image, trop de discours tue le discours, si bien que les sens de la vue et de l'ouïe perdent leur sens... Ce qui nous conduit inévitablement à nous échapper vers les 3 autres sens qui peuvent être un luxe pour certaines personnes par rapport au 2 autres : le touché, l'odorat, et le goût. Ainsi, le touché de la matière, les parfums et la nourriture(et la boissons) nous semblent des choses + concrètes que de voir, entendre et parler. C'est mathématique, ça obéit à la loi de l'offre et de la demande : nos 6 sens (en comptant la parole) rentrent en concurrence et obéissent aux même lois que celles de l'économie de marché. A mon sens, le principal est de s'aimer au sens de croire en soi, comme ça tu t'en fous des obstacles et des difficultés de la vie : tant que tu t'as toi, que ta vie t'appartient, que tu t'appartient donc que t'arrives à être toi: tu peux encore réaliser plein de choses que tu souhaites et le reste, tu t'en fous. Je ne dis pas de relativiser tout, je dis de relativiser ce qui ne t'intéresse pas, car ça ne fait pas parti de toi, ce n'est pas toi.

PIERRE.

p.s. : envoie moi un e-mail si tu peux. Moi j'ai du mal à comprendre le fonctionnement du site. je suis tombé par hasard sur ton article le soleil noyé en tapant le noyé et les poissons sur google. J'ai pris plaisir à remonter tes articles jusqu'au présent.Merci.

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