J'ai peur.
Comme je retiens, ça reste dedans. Faut que ça trouve un autre moyen.
J'ai peur de retrouver ce moyen-là.
J'ai peur.
J'sais pas gérer.
En sortant de l'immeuble je suis entrée au magasin sans m'en rendre compte j'ai acheté pour manger, pour manger tout d'un coup, pour bouffer interdit. C'est instinctif.
C'est pour ça que j'ai peur, peur que ça revienne en force, comme ça, sans rien pour arrêter. Sans volonté. Ca va me bouffer. Ha ha quelle drôle d'expression.
Besoin d'ingurgiter n'importe quoi, besoin de purger son âme. On sait, n'importe quoi, n'importe comment, à chaque moment. Et on est aveuglé par ces actes, à chaque seconde, tout tourne autour, tout.

J'ai envie de pleurer. Encore.
Mais ça sort pas. Encore.

Les soucis c'est pour apprendre à garder la tête haute.



Je flotte quelque part, entre le lourd et le précis, l'insouciance et la errance, le mépris et l'a/pesanteur du dégoût de soi.