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Le jour se lève, ça vous apprendra.
Mais je m'égare..
--> Toujours, mais jamais.
On n'écrit pas la bouche pleine. Pleine de dents. Tant pis.

Même pas besoin de salive, mais j'ai tout, regarde ! Re-gar-de ! Peut-être que j'ai tout sauf l'essentiel. Ou que je demande les mauvais trucs. Le futile. Mais le futile, y a que ça ici. Le fond on l'a tué. On l'a brûlé. Ce sont des cendres éteintes, de la poussière.
Non, mais en dessous. En-dessous je sais pas, je vois pas, je vois la moelle épinière. Mais y a autre chose peut-être.

Ca brûle beaucoup, encore, maintenant, au fond. Ca brûle toutes les cigarettes du monde, et les incendies. Ca brûle fort.

Comme ces choses qu'on rêve.
Mais c'est un cauchemard, rien d'autre.
Un brouillard que rien n'atteint. Personne.
Une buée. Une rivière.

Je compte mes doigts, ok, le compte est bon, le temps mauvais. Avec de la chance ça ne changera pas. Y a rien, des âneries sur l'instinct, un peu trop calculateur pour moi, calculé, oui c'est cela. Y a de la catastrophe, ça sent presque bon. C'est le sol.
Bien qu'un jour on verra plus le ciel bleu, ni les fourmis rouges, y aura toute la chance évaporée. La chance et les escaliers. Plus d'échellons à grimper. Plus de genoux encombrés, de bras cassés, de coups bas. Plus de pyramides.
Juste des traits, verticaux, qui viendront s'ajouter aux flèches de sortie de secours. Des traits avides de rien, des traits remplis à ras bord, des traits qui tombent, en étoile filante, comme les pommes des arbres.

Si je voulais de la lumière j'en aurais trop, quand j'en veux pas j'en ai encore, ces rayons qui fleurissent sur tout, sans raison ni tort. On sait les vies que ça a couté, de les compter. Et les ombres comparées qui glissent et nettoient le carrelage.

Ca brûle trop peu mais ça déborde, c'est la goutte d'eau.
Ca cuit, dedans, au fond, ça tue tout, ça massacre la vie, la transperce de trous noircis.

Les plis n'ont pas mal, ça glisse sur du papier de verre, encore, plus fort. Ils n'entendent pas, continue. A la fin leurs morceaux machés seront hachés. Et ça ne débordera plus.
Soufflé par Delirium, le Jeudi 17 Août 2006, 22:28 dans la rubrique "Actualités".
Continuer le souffle