Alors.
Que se passe-t-il ? Rien, je comate la jour et la nuit. La polonaise part ce soir, je vais retrouver mon lit. Elle dit que c'est pas normal comment je dors : trop. Oui, alors je parle de fer, normal.
Et de quoi parler avec les gens ? Chépa, en fait. D'eux, oui. C'est bien, ça.

Je pense à mon, en clinique. Pas de visite, ni de telephone. Juste des parents. Je lui écrirai une carte. Je voudrais pas qu'il croie que j'ai arrêté de penser à lui.

Je pensais à ce qu'on peut ressentir en overdose. Et lors d'une prise de sang de 10 tubes. Comment la tête s'endort facilement.

Je me dis plus rien, vois pas l'interêt de vivre.

Faut pas me donner du précieux. Faut pas me donner du bonheur. Faut pas me donner de la vie. Faut rien me donner. Je le mets dans un coin, comme objet de déco, et ça ne fait que prendre la poussière. Je sais pas entretenir les valeurs. Faut rien me donner. Je dirai presque faut tout me prendre. Que ça serve à d'autres. A tant d'autres. Qu'au moins ça serve à quelqu'un.

Pour mes cheveux je me bats contre L'habitude. Je sais pas/ veux pas la nommer. C'est à chaque seconde. Chaque geste, chaque mouvement. Je préfère être mal installée quitte à avoir un torticolis/mal de dos plutôt que être confortablement assise pour trippoter ma tête. Mais. Le plus dur c'est avant de s'endormir et devant la télé. Je me jette sur les chats, ça m'occupe les mains.
Je zappe sans doute des étapes, mais j'en veux plus, de tout ça, ça donne mal à la peau, ça graisse les doigts et les cheveux.. J'en veux plus. Je veux éradiquer tout ça.

Et quand j'écris tout ça, je me sens de trop. Et je tombe dans le vide. Je tombe en moi. Je m'avale. Comme un serpent avale sa queue. Peut-être que je suis de trop, peut-être que tout ça est trop brillant pour mes yeux alors je les ferme et je perds l'équilibre.

Je voudrais disparaitre en tant que moi.