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Le jour se lève, ça vous apprendra.
L'habitude profonde d'une soirée.
--> Abomination enveloppée de douceurs infinies.
A part l'habitude, j'ai fait du patin à glace, avec le musicien, qui m'invite à son petit concert. Qui se débrouille pas mal du tout pour une première fois. Comme son pote. Et moi je vole. Je vole, je sens juste l'air froid qui glisse sur le visage, j'ai même pas froid, je refuse de le sentir.

Je refuse de ressentir.
Non. J'aimerai bien, seulement j'ai oublié comment on fait, c'est tout.

J'aimerai avoir du temps pour moi que pour moi sans personne derrière qui regarde. Sans personne à côté qui surveille, qui écoute. Ou c'est moi qui me sens épiée. Mauvais signe, singe, le singe descend de l'homme. Ou de l'arbre.

J'aime pas ne pas ressentir, parce que ça cloue quelqque chose. Pis c'est glacé, tout, dedans, enfin, sauf l'habitude. Quand on ressent rien on se paume. On sait plus comment réagir. On se pose trop de questions. J'aimerai bien être un imbécile heureux.
Alors on essaye de créer ce qui pourrait créer nos sentiments. Pour changer. Des fois ça marche, des fois non, des fois non, des fois non, non, non, non... L'autre fois c'était non. Rebellion du corps contre l'esprit, ou de l'esprit contre le coprs.
Pis ce non aigrit à la longue, je veux pas m'aigrir. C'est un non-sens.

Pis j'ai envie de dire au petit monde Fuck
Mais j'ai pas si envie que ça, au fond.

Et pis l'idée de me censurer me vient souvent en ce moment. Ca me fera de l'argent facile. Et ça fera des heureux.
J'aimerai être un imbécile heureux.

J'aimerai avoir du temps pour moi, pour faire ce que je veux, sans être surveillée. Ecrire sans qu'on lise, gratter sans qu'on se mette à écouter par la porte. Et pis j'aimerai mettre une serrure à ma porte, et faire insonoriser ma chambre.
Peut-être que je suis parano, peut-être.

J'ai vu Jeux d'enfants. Il est indéfinissable.

C'est un rond sans fin.
La vie n'est qu'infinie, comme le huit à l'envers.
Et les trop nombreuses répétitions, de ses scènes qu'on connait par coeur.

Quand quelqu'un meurt c'est une partie de toi qui s'éteint. C'est là aussi que j'ai envie de dire au petit monde.
Je sais pas me renouveler. Renaître. Ressuciter. En avalanche d'eau froide, en lumière pimprenelle, gommete, elle s'appelait comme ça, c'est drôle comme prénom, c'est comme Paco, ou Nora. Nora ça veut dire trou aussi. Trou dans la terre.

J'aimerai perdre, prendre, personnifier, élancer, enlacer.
Je sais pas pouruqoi j'écris, j'ai pas envie de refléchir, juste de profiter de cet instant libre. Libre. Libre. Libre. Libre. J'en veux encore de ces instants. Je pourrais en avoir toute cette nuit, mais des fois faut dormir, mais moi j'ai pas envie de dormir, j'ai pas envie de somnoler, j'ai pas envie de rêver, de me reveiller, de me rendormir, d'essayer de dormir profondément et de me réveiller au moindre coup de vent sur le toit. J'aime pas dormir, mais ça passe le temps, et le temps me manque, et je dors.

J'aime pas mentir, je sais plus comment écrire là.
J'ai pas la force pour deux. J'ai pas la force. Je peux pas jouer un quatrain, j'ai que deux mains. Comme elle a dit sur sa chanson. Alors y a une personne qui disparait peu à peu, c'est comme ça. Faut supprimer des notes au quatrain pour qua ça devienne un truc à deux mains. Une personne. Entière. Entière est trop fort. C'est comme ça, mais c'est pas juste. C'est pas juste et rien n'est juste. Alors on laisse faire, on peut pas/plus, on sait pas/plus faire autrement. Autrement. Mais c'est injuste. Rien n'est juste. Alors on sait plus quoi faire, pis à force d'essayer, de râter, on fait plus rien, on laisse faire. On se fait lâche, je suis lâche, je l'affirme haut et fort. Haut et fort.

La chance a tourné, tant pis, elle repassera quand elle pourra, les temps sont durs, c'est comme ça. Il y a beaucoup trop de situations où c'est comme ça, où on sait plsu quoi dire à part c'est comme ça et changer de sujet.
Moi je veux pas changer de sujet. J'ai envie de rester concentrée, et de me battre pour plus dire c'est comme ça.

Pour pas sentir le froid c'est comme pour plus sentir le poids sur les épaules. Faut se détendre, respirer, s'ouvrir au reste, et "accepter" l'autour. Faire que ce froid ne sois pas qu'exterieur, mais qu'il fasse partie de nous. Pareil pour ce poids épaulaire. Qu'il ne nous pèse plus, mais qu'au contraire, qu'il fasse partie de nous pour en faire une force supplémentaire. Si, une force.

...

Quoi je me débrouille comme je peux !
Je sais pas faire autrement. Et ne rien dire c'est pas aider. Et ne rien dire, c'est pire qu'enfoncer la personne, c'est de l'indifférence totale.
Même si c'est pour que je me rendes compte que je suis seule, qu'on le sera toujours chacun de nous, seuls, et qu'arrivé à un certain point y a plus rien a faire, arrivé à un certain point on peut rien faire, c'est l'autre qui doit se bouger, qui doit s'aider, et tout ça sans un mot, sans un regard, le mépris fait moins mal.

J'ai mal d'avoir l'habitude.
Et je dis rien de faire trop de bruit.

Et pis j'ai envie de dire n'importe quoi, et pis je peux le faire maintenant, alors c'est ce que je fais.
Y a personne d'humain à part le chat ici. Et il sait pas lire. C'est l'humain de ma mère.
J'aimerai qu'elel fasse un gosse, qu'elle ponde un oeuf, quelque chose. Je veux qu'elle s'occupe seule, et pas à me regarder faire ce que je fais, pas à observer chacun de mes gestes, pas à ecouter mes conversations telephoniques, pas à parler de moi à ces potes, je veux pas de ça, j'aime pas être violée comme ça.
Quand je suis là elle me suis, elle va où je vais, j'arrive plus à être forte, j'arrive plus à montrer que j'existe, je dis plus rien, tu veux que je dises quoi, tout ce que je dis elle le prends mal tout ce que je dis elle le complete par ce qu'elle croit que je pense, et prends pour une attaque.

J'ai pas envie de vivre pour deux, j'arrive pas, c'est impossible, intenable. J'étouffe et je me cuit dans mon aigreur, na.
Je vis plus.

Pis ces moments qui m'échappent. Je crois qeu j'ai passé une bonne soirée, je m'en souvient pas. Je sais pas ce qui s'est passé. J'étais à la patinoire, mais je sais plus. J'ai oublié.
Cette semaine n'a jamais existé, je le jure. On est samedi, demain c'est dimanche. ah non, aujourdhui on est encore vendredi dans ma tête.
Je fuis tout, meme les dates. Les chiffres me pourrissent la vie, en fait non, mais c'est ce que j'ai envie d'ecrire. Pis c'était le 27 aujourd'hui. J'ai jamais laimé e 27. Même en janvier. Surtout en janvier.
Pis 18 ni 19 ni 20, parce que c'est moche, et que ça m'enerve d'avoir toujours plus sur moi. Plus de temps sur moi, un jour j'aurai des rides, ce sera signe que je me décompose. J'ai pas envie de pourrir vivante.

Et pis là j'ai l'impression d'être ivre de fatigue, c'est agréable en un sens, mais pour sentir que c'est agréable faut que je fasse un effort. Des fois je me sens capable de faire un effort, des fois non, c'est par moment, par instant, c'est comme ça.
Je me sens dépassée, des fois c'est moi qui dépasse, et j'ai souvent raison, en théorie, en pratique j'en ai eu marre d'avoir raison alors j'ai souvent tort. Tort de vivre, en pratique. Tort de faire ci ou ça.
En théorie j'ai raison, parce que je sais que j'ai tort.
Des fois j'oublie que la pratique est en pratique alors je me metsq à croire que j'ai raison, même si c'est les pires moments de tort. Comem si j'avais raison. Pfeu.

Et pis j'ai envie d'écrire, ça fait mongtemps, sur le clavier, que les mots arrivent, que je les deshabille, comme ça, sans pudeur, que je mets tout à nu. La pudeeur de quoi, d'abord ? la pudeur de moi, d'être ce que je suis, ce que je pense, et encore j'ai oublié de mentionner l'important que je dirai pas, c'est pas important. Rien n'est là, et la logique s'emballe.
Je rate des miettes, non, je garde que les miettes de ma vie. Le reste est aux oubliettes.
J'aime pas les oubliettes, c'est pire qu'un trou noir.

Je veux. des horizons lointains. juste les regarder. Voir des nuages sur un ciel bleu, un grand chouilla de soleil, allongé. horizontalement.  l'horizon n'est pas vertical. Des fois  il s'y croit, mais c'est faux.

Ca fait du bien de déballer n'importe quoi que je ne relirai pas, je me sens moins sale. Moins encombrée. Même si j'ai le nez bouché. Les yeux aussi. Mais chut.

J'ai envie d'être seule, par moments. Maintenant par exemple. Ca tombe bien, je suis seule. Mais des fois ça tombe mal et ça pourrit. Mais c'est comme ça. Je suis là, elle est là, je monte, elle monte, je descend, elle dezcend, et elle me dit que s'ils seraient restés plus longtemsp ensemble elle l'aurait tué. Et moi j'ai pas envie de la tuer, non. Tiens donc. Moi je compte pour du beurre. J'ai pas envie de compter pour du beurre, je veux pas, je veux pas, j'en ai marre de compter pour moins que du beurre, au moins on peut faire de bonnes tartines avec du beurre, avec moi on fait rien, non, j'ai plus envie de ça.. j'ai envie de plus ça. amour/haine, haine oui. surement amour un peu aussi, mais tellement bien enterré par haine. A croire que c'est comme ça. Mais j'aime pas quand c'est comme ça, j'aime pas. C'est injuste, j'aime pas quand c'est injuste, c'est pas juste d'être injuste.
Voilà un élan de justice, prête à me battre pour la justice, pas pour moi, la justice c'est mieux, j'ai du bol, je suis injuste, alors je dois changer les choses.
Et là j'ai plus envie, parce que ça servira à rien, ça ne touchera que le bonheur d'une personne, et le malheur d'une autre. Même si au bout du compte ça serait être juste, raisonnable, ben non, c'est pas sympa.
J'ai tort de penser ça. Mais c'est dans les moeurs. C'est comme ça. On peut rien y faire.
Si on peut faire quelque chose. Si, on peut ! Si ! Mais faut se bouger, faut remplir une vie de débauchée par une vie bien, de bonnes occupations, biens, claires, sympas, interessantes. Ouais, c'est pas évident, surtout quand envie de rien. Et que même tu t'en fous de tout. Même de toi. Et de ton entourage. Que plus rien ne compte. Parce que l'habitude. d'avoir qqchose en toi, qui gêne. l'habitude fait qu'on le sent plus, cette chose, mais elle empeche. d'avancer. Quand rien ne sert plus ç rien, que tout est vide, que y a plus rien, alors meme là faudrait se raccrocher. A ses rêves. J'ai envie de rêver, j'ai envie de croire à mes rêves, meme s'ils ne sont que rêves. J'ai meme pas envie de les vivre, juste envie de rêver des trucs sympas. Rêver d'être bien, ça le fait, non ? si, voila l'ennui. Alors on désennuie et on fait autre chose, on rêve d'autre chose. Ou alros on coupe le rêve et on change. de chaine, comme hier soir, où j'avais pas envie de rêver, juste de rien penser, en toute liberté.
Liberté c'est féminin.
Ca faisait longtemps que j'avais pas regarder un film le soir. J'ai tant d'autres occupations. Moins biens que la télé. C'est sur.
J'ai pas envie d'en parler.

J'ai l'impression que la majorité des gens sont idiots. Mais le savent-ils ? Et pourquoi ils ne changent pas pour être moins idiots ? C'est bête. Ca se trouve moi meme je suis idiote, mais je le sais pas. J'attends qu'on me le dises, et qu'on me le démontre. Oui, avec explication à la clé, sinon ça vaut rien. Comme quand je me dit que je vaux rien, c'est faux, j'ai pas de réelles preuves, c'est juste une idée. C'est comme de dire qeu je suis heureuse, c'est une idée, un état d'esprit. Les memes situations et selon l'etat d'esprit tout change. Alors on va rien dire sur soi, vu que c'est faussé. Faut pas y croire. Surtout pas. Faut juste y penser, à pas se croire.

Allez hop il est bien mon developpement, hein. Si si il est bien. Pas organisé, mais qui s'en interesse réellement ? A part un prof fanatique, personne.

Je suis tremblante de joie. C'est exagéré, bien sur, c'est connu, les français aiment bien exagérer. J'arrive enfin à écrire. A trouver le temps d'écrire. Et dire ce qui me passe par la tête. Et à plus y penser.
Et apres j'aurais meme pas le temps de dormir, mais peu importe, ça changera rien, tout le monde dort déjà. Bon, pas tous non plus, hein, on est/était vendredi soir, ici à minuit y a du monde qu'on se croirait être à 19h.

Ce que j'écris ne sert à rien, juste à moi, et encore, puisque je ne le relirai pas. Sauf pour les fautes.

Je suis fatiguée maintenant. Je baille, c'est bon signe. signe, j'ai dis, pas singe.

Voilà, c'est un gros paté, ça découragera forcément quelqu'un. C'est fait expres en fait. C'est juste un petit jeu, entre l'auteur et le lecteur. Celui qui ecrit parie que tout le monde ne lira pas ce qu'il écrit. Parce que c'est trop long, ou bien mal écrit, il aura pas tort, ni l'écrivain ni le lecteur, de penser ça. J'aime bien ce genre de jeu. Tout le monde y gagne. Soit de la curiosité, soit du temps.

Faudrait que je me trouve un clavier pour tapoter plus souvent, pour trouver le temps et l'endroit. Sans être dérangée.
Pour d/écrire ce que je pense. Ce que j'invente, comme au bon vieux temps passé et oublié dont personne ne se souvient. En fait, sûrement y en a qui s'en souviennent. Et pis le temps je l'aime pas, donc il est pas bon, il est juste vieux. C'est vrai, c'était sympa des fois de se relire pour rêver, et recommencer, et poursuivre, et inventer encore, autre chose, et le tourner dans tous les sens, pour le retrouver ici comme ça, comme on l'a pas vu.

Ouais, je veux un ordi transportable. Et pas lourd. Ca existe déjà, ça s'appelle ordinateur portable, c'est vachement pratique. J'en veux un pour moi. Même sans le net. Juste pour moi. Pour moi. Et je mettrai une serrure à code, un verrou, une combinaison et une alarme dessus. Et pis je veux un endroit à moi, que personne pourra entrer, déranger, ou ranger, ni quoique ce soit d'autre. Ni en mon absence, ni en ma présence. Bien sur y a ma tête, mais le symbolique me tue trop. J'ai vu, entre-aperçu un bouquin, un tout petit, que je n'ai pas acheté, mais que je lirai, parce que j'y pense encore, un livre sur le voyage intérieur. Un livre où tu voyage dans la tête de l'homme. Dans la tienne et dans celle de l'écrivain. Et il est tout petit, ce bouquin. Il est fermé. Et pourtant.

Je me demande aussi si les gens se posent des limites inconsciemment. Par exemple, en comparant le fait de savoir nager à vivre en avançant, sans couler ni baisser les bras, c'est pas une forme de.. limite posée ? Je veux dire, c'est pas une vérité générale. C'est pas parce qu'on sait pas nager qu'on va se suicider hein. D'un autre côté c'est un peu trop simpliste de comparer ça à ça. Même si on peut le faire, et que l'ensemble soit cohérent. Oui, voilà, trop simpliste, je trouve. Mais si ça permet de mieux.. comprendre ? gérer ? sa propre vie, pourquoi pas ?
Pis les vérités générales me pompent en ce moment.

Ha ha ha, quel bel exploit, en ce jour, non, en cette nuit qui court, que d'écrire tout un gros tas de mots comme celui-ci.
Réponse : aucun exploit.
Mais si. En fait le lire serait un plus bel exploit encore. Ha ha ha !

Soufflé par Delirium, le Samedi 28 Janvier 2006, 02:12 dans la rubrique "Actualités".
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