Je viens de lire Robert des noms propres.
C'est sympa, un peu long quand même.
Bref passons, je viens pas critiquer un bouquin, je viens pour parler de moi.
Et je me dis que les oublis ils sont fait expres pour cacher la peur et pour oublier les mauvais moments. Comme quand la neige l'enterre et qu'elle oublie le froid de la neige mais garde le magique. Comme quand elle est dans cette école et que toute la souffrance devient elle aussi un sens à sa vie.
Ce sont des secrets, oublis, souffrance, et sens à sa vie.

Je flotte dans mon pantalon, ma mère me demande de sortir me balader avec elle, je dis non, elle me dit ah t'es fatiguée, tu vois faut manger, allez, prends des pâtes, et si je dis oui à la balade c'est non tu vas me tomber dans la rue et je suis trop faible pour te porter. Non, mais ça va, j'ai pas envie, c'est tout, je viens de me réveiller, faut pas tout presser non plus..
En mois de 5 min elle m'a proposé des pâtes deux fois.

Il y a question pour un champion à la télé.

C'était pour oublier les causes, je suppose. Et les longues journées. Et les mots, les phrases, les mauvaises phrases. Et, comme on peut sortir de soi et/ou s'absenter de son corps, alors c'est devenu un peu le sens de ma vie, parce que tous les autres étaient trop "réel" et trop plats par leur simplicité, et ordinaires, peu importants pour survivre. L'esprit est beaucoup plus maléable et c'est un investissement total de travailler dessus, mais beaucoup plus important, il n'a pas de limites, tandis que le corps, si.
Et quand on ne maîtrise rien de concret, on ne peut faire autrement que de tenter sa chance "ailleurs".
Absenter son corps pour pouvoir oublier les souffrances qui deviennent un sens à la vie...? Absenter son corps pour dépasser les limites de l'esprit, surtout.

Déformer les objets. Pas en vrai, mais le cerveau qui montre aux yeux qu'ils bougent. Et à partir de là le cerveau est dans une autre dimension, et on part loin, dans les neurones oubliés, etc.. comme dans un rêve, mais réel.