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Le jour se lève, ça vous apprendra.
Le Ice Tea n'a encore tué personne.
--> C'est bon à savoir.
J'irais pas loin avec ce que je fais..
Je picole pas, pas aujourd'hui, pas hier, pas avant-hier, j'anxiose comme une alcoolique, ça ne suffit jamais assez dans le corps. Il en faut toujours plus. Mais c'est ma faute. Je suis futile fausse ; je ne résiste pas. Je ne dis rien, je me laisse faire. Je dis pas non. Je dis pas oui. Je souris, je ris même. Leurs gestes contre ma peau sont doux comme de l'eau de javel en gargarisme. Comme les cendres brûlantes des cigarettes qu'on écrase contre les joues, en croyant faire du bien, en décorant avec des guirlandes et des étoiles au sommet du crâne parce que c'est la période, c'est le comble et la devise de la politesse. Je me dégoute. Je me répugne dangereusement. Je passe l'éponge côté arrache sur mes joues, mes mains, mon visage, les microbes ça se propage, les brûlures aussi, je me gomme les traces qui sont partout partout sur mon corps mes cheveux sous les ongles, je les efface avec la pierre ponce, je gratte gratte jusqu'au sang, effacer, gratter, forcer jusqu'à la chair, ces doux baisers à la javel et au vinaigre, réaction chimique sans doute. J'anxiose encore, j'ai fini deux plaquettes, c'est pas grave. C'est pas grave. Avec rien autour. C'est pas grave. C'est pas grave parce que je ne suis pas un tsunami. C'est pas grave parce que je suis pas deux avions qui s'écrasent sur des tours de 641047114543 personnes. Tu comprends, c'est pas grave. Tu comprends, j'ai épuisé toutes mes forces, mes heures, mes mails, mes livres, mes animaux, mes gammes, mes semaines, mes weekends, mes nuits, mes jours, je les ai épuisés, il ne reste plus rien en stock. Et même si tu comprends pas, c'est pas grave, tu sais. C'est normal. C'est le cours de la vie. C'est l'infranchissable. Mais il reste demain, demain encore la même chose, même si Christelle c'est fini, peut-être même oublié dans la petite tête de la petite, y aura toujours la même chose, sa même opération, comme chaque année, comme tous les trimestres, et sa fatigue avec, et la responsabilité de chaque jeudi, et le téléphone a sonné aujourd'hui mais j'ai rien dit, juste soupiré, mais pas de questions jugées trop "indiscrètes", j'ai rien dit, on a changé de sujet, et je vais en reprendre parce que je ressens rien juste je tremble de froid. Vendredi je serai libre comme l'air. Tant pis pour sa fatigue. Elle n'a rien à y voir. Si elle savait. Si elle pouvait comprendre. Mais non elle reste butée, comme lui. Je dirai que c'est la fatigue, dernière semaine avant les vacances, parce que les gamins sont des cons quand ils veulent, comme aujourd'hui, et cette fausse hypocrisie d'avant les fetes, celle de la dernière fois, celle du nouvel an, celle de se dire "a l'année prochaine, bisou-bisou, bla-bla". L'obligation du cadeau que je m'en fous je le donne à ceux qui passent, j'en ai pris deux ou trois pas plus, j'aime pas me forcer, j'aime pas me sentir comme ça, j'aime plus le sucré. Noël est une fête matérialiste et hypocrite pour tout le monde, parce que c'est le jour où les enfants se permettent le plus de choses possibles et où les parents laissent tout passer parce qu'ils s'en foutent des gosses, ils ont leur cadeaux ça leur suffit, ils ont pas besoin d'eux. Je fêterai rien de rien. Et le vingt. Et le vingt. Ca sent le coup fourré. Ca le sent à 150 km. Je m'y sens pas à l'aise, à un mois d'avance. Mais "on" a dit qu'"on" y serait. Ca pue, parce que c'est trop près de ma date de naissance et (ce mec il recommence à fêter les anniversaires, quel malin...) et que je refuse de fêter ma date de naissance, autant fêter la date de ma mort, c'est plus sérieux. Est ce qu'un mort on lui rapelle son jour d'anniversaire ? Pas souvent, hein. Sur les tombes et les trucs incinérés on vois juste l'année. Le vingt. Comme par hasard. J'ai un gros doute. Faut absolument que je me trouve un voyage à faire en Urgence. Tant pis pour la promesse. Là ça dépend de mes principes. Trois plaquettes. Demain un Ménage. Le Ménage de la semaine. J'attendais ce jour avec impatience, la délivrance, la délivrance des resposabilités imposées et mal payées. Du coup je doute de mes capacités pour obtenir le concours. Même pour y arriver, sur place. Une autre année de gladouille en perspective. Je fais pas trop de fautes quand même, pour trois plaquettes. Peut-être qu'une quatrième... Non, faut que j'en laisse pour Demain. Soufflé par Delirium, le Mercredi 20 Décembre 2006, 19:36 dans la rubrique "Actualités".
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à 23:17