Je me décolle, je sais pas où je vais, je vais sûrement rejoindre mon amoureuse la vie, elle m'emmène dejà loin. Je lui dis pas trop vite, laisse moi apprendre la paysage par coeur, que je le raconte aux enfants.
Mais c'est trop rapide, des fois. Le temps passe trop vite aux côtés de mon amoureuse. A peine parties faut déjà refaire le sac et retourner là où la vie est interdite, là où il n'y a que des plaintes mortes et des cadavres humains. Où les cris grincent dans l'air et la poussière pourrit. L'air est fade, y a du trop plein, c'est un cadavre en décomposition qui demande à ce qu'on le relève pour aller dehors, sauf qu'il sait pas qu'il est mort. De la folie, chacun étrangle l'autre, y a des coups de feu et des couteaux qui travèrsent l'endroit. C'est pourtant une tombe. Y a même pas de paix. C'est peut-être un enfer. Un enfer comme un autre.

Alors en utilisant les dernières forces j'irai dehors, j'irai revoir mon amoureuse qui m'attend et on partira ensemble vers des coins de paradis. On rencontrera d'autres amours, et on se quittera plus. On se quittera plus. On ira vers aussi loin qu'on pourra. On ira jusqu'au moment où on se séparera. Et là, tu continuera sans moi. Vers d'autres amours. Et moi je m'arrêterai, je regarderai en arrière, et, tu verras, y aura pas de fin. Je continuerai de mon côté tout en pensant à toi et aux souvenirs. Et je m'en créerai d'autres. Vers d'autres amours..