A comme Angoisse suicidaire, celle sans larmes, celle sans Armes contre elle.
J'ai envie de te massacrer,
te griffer, te cogner, te fouetter de trucs à épines, de te brûler avec
de l'acide, de t'asperger d'alcool, d'essence, de laques et de
déodorants, de parfums, d'eaux de Cologne, et de te mettre dans une
pièce à oxygène. Et d'y mettre un briquet dans tes mains, attendant que
t'aies froid et que tu t'auto-détruises d'un glissement de doigts sur ce
briquet pour se réchauffer, fumer une clope ou autre, te brûler de
dégoût peut-être la peau, ben là mon gars, tu seras servi.
C'est peut-être pas l'autre, c'est peut-être moi,
tout simplement. Je ne sais pas d'où me vient toute cette haine envers X
et/ou Y. Besoin de me retrouver seule dans ce monde de jugement, cette
grosse tête qui tourne tourne et se frappe contre les murs de douleur
intérieure qui exprimera peut-être mieux une douleur extérieur.
Pourtant je l'ai pris, ce comprimé de Valium pour
calmer cette angoisse impossible à éduquer, à provoquer, à calmer, à
perdre dans ce gros tas de neurones tous discloqués. Impossible à
ralentir ces griffures, ces cheveux arrachés, ces cris de silences
perdus, noyés dans la bombe atomique remplie de haine, où le compteur ne
cesse de changer, d'augmenter, de ralentir, comme ce pouls irrégulier
et les yeux qui ne voient plus rien que du noir, noir espoir, noir
désespoir, alors oui je veux, je le veux de toutes mes forces,
l'entraîner, Corps, dans cette boucherie de riche, ce congélateur de
deux mètres de long, profond et avec une serrure qui ne fait que se
fermer et s'ouvrir de l'extérieur, hermétique à tous cris, à toutes
griffures, comme une tombe vivante. Mourir, oui, mourir de froid, de
chaud, d'explosion, de poison, de pulsions de mitraillette,
d'auto-arrachage de peau, des veines et des artères, de poison introduit
dans la plus grosse artère, celle du cou, près du cerveau, bam, ça
marche dès la première goutte enfoncée, le Corps, nu, est tombé sur des
couteaux englués sur le sol de telle sorte que Corps tombe dessus et que
le médecin qui effectuera l'autopsie ne sache exactement de quoi Corps
est mort. Et si avec tout ça ça ne marche pas, je prendrais un long
couteau pointu et coupant et me l'enfoncerait entre les jambes, le plus
loin possible, et encore plus loin, jusqu'à ce que l'hemmoragie me fasse
perdre conscience.
Mort soudaine par anticipation. Ca s'appelle suicide je crois.
Soufflé par Delirium, le Mardi 19 Avril 2011, 06:16 dans la rubrique "Actualités".
Si ces mots retranscrivent réellement, sans métaphore exacerbée, ce que tu ressens ou a ressenti... Tu es probablement qui je pense auquel cas je sais que tu te reprendras, sinon, que te dire si ce n'est d'aller te défouler, non pas sur autrui à la place de qui je n'aimerais alors pas être, mais peut être de courir jusqu'à en perdre haleine, cogner un sac de sable ou punching-ball jusqu'à ce que la douleur et la fatigue te prenne, déchirer des vieilles fringues que tu ne porterais plus... T'isoler en forêt en pleine route et crier de tout ton être jusqu'à ce que tu en perdes la voix, larguer les amares trop lourdes qui pourraient t'empêtrer et t'empêcher de reprendre ta vie et d'évoluer à nouveau.
Ah ? A qui tu penses ? Je suis curieuse, d'où ma vie vivante encore et encore, pas de mort, pas encore, même si je devine l'après, mais ceci dit, je n'aurais pas cru un commentaire, comme ça, ici.
C'est très intéressant ce que tu dis, de reprendre ma vie pour "évoluer à nouveau."
Je.. sais pas quoi dire. Je te remercie déjà d'avoir osé commenter un texte bidon comme ça. A vrai dire, je ne pensais pas à une réponse.
Ensuite... j'ai besoin de faire le ménage dans l'appart pour pas me retrouver enfermée...
Je sais pas réellement si mon cerveau peut encore comprendre l'évolution d'un être. Il est bloqué avec toutes les chimies qu'on lui donne. Mais c'est en cours de désintox... Tout est en cours et je ne sais pas stopper ou quoi pour . Pour ? Pour.
Je pensais à une amie chère sur joueb précisément aux propos et au pseudonyme un temps rappelant le tien, DeliriumTremens.
Pourquoi le trouver bidon ? N'exprime t il pas ce que tu ressens ou ressentais alors ? Avec un soupçon d'hyperbole je présume et j'espère.
Quel genre de chimies ? Conséquences de la désintox ?
Une raison, un motif pour se battre et raccrocher le rail de la vie ? Rendre cette même vie significative, pour toi, celà passant par la reconnaissance d'autres, par ton savoir faire artistique, scientifique, imaginatif, ... tes connaissances... ta bienveillance et tes bonnes actions permettant à ton tour d'aider ton prochain, espérant ainsi qu'il puisse à son tour rendre service. Ecoute, compréhension, entre aide... Du temps ? Certes... Des priorités... dont le seul fait d'en parler serait déjà signe de reprise ne serait ce que partiel du goût en la vie. Se trouver soi même ou son prochain détestable ? Pourquoi ne pas passer son chemin, changer soi même, changer de prochain, d'entourage, pour pouvoir s'épanouir à nouveau. La facilité n'est effectivement rarement de la partie au début, le tout est de se lancer le défi de se surpasser et surpasser encore...
Mes propos seront peut être inadaptés ne sachant que peu de choses, mais sauront je l'espère te donner un coup de pouce ! =)
Ma coach de sport en clinique dernièrement m'a dit ce que tu viens de me rappeler, c'est-à-dire de toujours essayer (et le faire, en fait) de se dépasser. Et je t'en remercie infiniment. Parce que c'est une perle. Une vraie. C'est marrant parce qu'avec une amie on parlait de changer soi, ce qui entraînait un bouleversement autour, parce que les Autres sont interloqués, ne comprennent pas, ne savent plus, alors ils essayent de te remettre "dans le bon chemin", c'est-à-dire avec eux, comme avant. Ce qui n'est pas forcément Bon pour Soi.
Oui, j'hyperbolise beaucoup.
Pour le moment j'écris, je surfe sur le net, je me teints les cheveux, je ne sors presque pas, mais les volets sont ouverts. Je fais des achats compulsifs, j'e-mail avec d'autres "comme moi" mais "qui veulent tout faire bouger mais qui manquent de quelque chose encore avant de sauter"...
Je suis là, si tu veux. Pour moi, égoïstement, et pour les autres, pour les "nous", -je te mets dedans parce que tu sais des choses que je ne sais pas et que j'ai hâte d'apprendre de ton clavier. Tu es quelqu'un d'intéressant qui anticipe les choses et sait les contourner. Tu es quelqu'un de vigilant et d'intelligent. Ça se "sent". Merci d'avoir répondu, et d'avoir re répondu.
à 13:16