Haine en moi.

Peur des autres et de moi.

Je m écarte d eux et je vois se rapprocher le mur mais je continue et je me mets à courir vers ce mur ce crétin de mur que je connais bien

La colère dedans ça y est j'ai dépassé les limites qu'il fopa dépasser dans la tête.

Les bris dus aux explosions des atomes dans le crâne, les émotions qui débordent, eclaboussent le squelette de tant de couleurs, tant d odeurs. Les larmes. Le froid les insomnies les pensées morbides et couleurs noires souffre, noir cendre.

J'hésite entre marcher toute la journée dehors ou passer le temps au lit avec les larmes.

Ce qui m'appartient est ce corps et la vie. J'ai envie de boire, j'ai envie.



J'ai pourtant cuisiné de la soupe potiron carottes patate douce. Etc. J'ai tout coupé et assaisonné à ma façon. Pas encore goûté. Mis plein d'eau. Mais pas le Coeur à ça. Il s'agit d'obligation et pas de plaisir.

J'y arriverai pas. J'ai pas envie d'y arriver. Je me moque des regards. C est pas vrai. Mais c est contradictoire. Besoin des regards qui blessent pour continuer à ne pas y arriver.

Mettre en position d impuissance l'Autre. Celui qui m'a détruit. Je lui saisis l'acide avec lequel il me brulait la peau, et je me brûle avec en le regardant dans le blanc des yeux, lui surpris et effrayé en même temps.

Je m échappe. Je m'envole.