Hier

J'ai pas grand chose à marquer là. Je pense plus trop, pis même si je pensais, j'aurais rien d'extraordinaire à écrire. Tout à été dit, de toute manière. Et redire, c'est pas mal, mais autant aller dans l'excès directement, et écrire une page de phrases répétées. Répétées. Répétées. Répétées. Répétées. Répétées. Répétées. Répétées. Répétées. Répétées. Répétées. Jusqu'à ce que le sens disparaisse et ne laisse place qu'aux sons. Que la définition du mot laisse place à l'imagination. Que tout le concret disparaisse.
Répéter, répéter, répéter, comme une machine.
Ne pas s'en souvenir, mais répéter quand même.
S'attacher à l'illogique.
Voir ailleurs, pour voir ailleurs.

Parce que j'arrive pas à aller ailleurs pour de vrai. Alors j'y vais pour de faux, et ça marche, puisque je m'éloigne.

Ce qui me tue, c'est qu'on arrive à redonner un peu de vie, un reste de forces, et que la personne qui le reçoit s'en sortes.
Ca prouve qu'on a tout ce dont on a besoin, mais qu'on sait pas l'utiliser, poil au nez.

Pis y a les gens de passage, qui prennent, et te disent adieu. Ceux là.. Grr..

Pis y a les gens qui prennent, qui donnent, qui échangent, qui aident, qui aiment. Ceux là c'est amours. Des Ange.
Pis y a ceux qui prennent, tombent, refusent, reprennent, donnent, échangent, retombent, rerefusent mais donnent ce qu'ils peuvent. Ceux là faudraient qu'ils se suicident pour le bien-être social. Comme ceux qui prennent sans rien donner. Je suis injuste, parce qu'au fond ils se battent quand même.

J'aimerai bien soit sortir, soit m'endormir. J'ai du mal, à m'endormir. Mais si je sors, à tous les coups je vais boire. Et si je bois, même un peu, ça va tout casser mon estomac. Et si mon estomac casse je vomirai toute la journée et toute la nuit. Et je pourrais plus rien avaler pendant une semaine. Ha ha ha, sacré estomac à la noix !

Y a quelqu'un qui a ecrit : si la vie te sourit pas, fais-lui des guili-guilis.

L'argent me dégoute. Et mes bouquins, mes Cds et le reste aussi. Les gens autour ils sont contents :)

Sûrement que je partirais plus ce mois-ci. Tant pis, vraiment tant pis.
Ou peut-être, mais pas loin. Genre à une centaine de kilomètres.

Je viens de voir Bienvenue à Gattaca, et Fahreneit 451. Le deuxieme est bien, mais hyper vieux, le son pas terrible, et franchement le livre est mieux. Le premier, ah c'est super comme film.

Et lui, c'est le chat :
Pinki.

Bon, fézon un nez fort, pour y mettre du mien, dans ce bla bla.

Si on était un, nous deux on aurait 52 ans. Si on s'était pas rencontré, il serait mort, ou presque. Puisqu'on s'est rencontrés, il est vivant, il a même rebondit, vite fait bien fait, et il prend son envol. Et moi pas. Ben je regrette pas qu'on se soit rencontré. Juste pour ce rebond. Tant pis pour le reste.
J'aime bien, mais pas complètement non plus. Parce qu'il remercie quand même. Mais bon, il va se barrer d'ici peu de temps j'ai l'impression.

J'ai rien à raconter, parce qu'il ne se passe rien, même avec les petits. C'est des petits vieux, les petits : ils ont leur dessin animé à pas rater, si ils ratent c'est la cata, oulala, faut pas rigoler avec ça ! Et pendant qu'ils regardent faut pas les déranger hein ! en fait faut pas mais c'est marrant à faire :D
J'aime bien leur faire perdre tous leurs moyens, les faire tourner en bourrique des fois. Ouais, pas tout le temps, mais des fois c'est bien marrant !
Eux aussi ils aiment bien, remarque..

Faut que je trouve un nom pour une bête. Un hamster ou un lapin. Un autre. Ou un petit furet. Ca sera mon cadeau que je m'offrirai cette année. Histoire d'avoir quelques repères, encore. Alors que le monde s'écroule autour. Et que pas mal fuient.

L'autre nuit j'ai rêvé que je m'étais rasé la tête, un peu comme le méchant dans Le 5eme élément. Sur un côté du crâne. Je vais peut-etre le faire. Ou bien quelque chose d'autre. Ou alors non.

"meme si ce te prend coup de tete, moi je suis là"
c'est beau, hein ? ouaiiiiiis j'ai des gens qui m'aiment !
Je vais pas l'oublier de sitôt, ça.

Le musicien il est terrible =) C'est bien une des rares fois où que me sens super à l'aise avec quelqu'un qui me rencontre. Et aussi vite.
Il a joué de la trompette, et de la guitare, il a même fait des spectacles devant 15 mille personnes, et il a touché ma guitaaaaaaare !!!! (cri perçant de la fille fan) il a joué dessuuuuuuuus !!! (bis)
C'est trop bien d'avoir une guitare sur toi, tu te fais plein de potes. En une heure et demi c'est trois personnes qui m'ont rencontrées. Cool.

J'ai l'impression que ça fait super longtemps, au moins deux ou trois semaines, mais en fait ça remonte à lundi.. Je perds la notion du temps.. Heuresement y a les petits. Eux, ils savent quel jour on est.. Tsss si ça fait pas pitié ça, de demander à des gamins..

Bon, ce qui est bien aujourd'hui, c'est que je sais que bientôt je vais en baver, toujours pour la même chose, ça en devient répugnant à la fin, donc je me prépare. (Hi hi hi je vais devenir idiote si je continue.) Donc, je vais préparer tout le monde pour qu'il me fichent la paix un instant, cad quelques années, et préparer l'autre *victime du malheur* à arrêter de me reprocher sa vie. (Et c'est là que je pourrais devenir idiote)

J'ai reçu un texto d'une nana qui se veut mon amie eternelle franche sincere blabla, qui me demande où j'étais tout ce temps. (le même qu'ici) parce qu'elle s'inquiète pour moi. Genre on se voit pas deux semaines et hop c'est inquiétant. Bon, je lui réponds poliment, avec un :) même. Le suivant elle m'enguirlande que j'aurais pu lui dire. Je lui demande rien, m'enfin bref..

Quand j'étais à la maternelle y avait un petit garçon qui s'essuyait le nez tout le temps sur lui : le matin, dans ses manches, le midi dans ses manches vers les coudes, et l'après-midi il ne prenait même plus la peine d'utiliser directement son pull, il laissait dégouliner toute sa morve sur son pull, devant. Et en hiver il avait une cagoule. J'imagine pas l'état de sa tête à la fin de la journée.. "Pourquoi il a les cheveux verts lui ?"

J'aimais bien les couloirs. Ca sentait toujours la vanille, ou quelque chose comme ça..
Pis les odeurs de la salle de dessin, et celle de la bibliothèque.
On s'amusait à creuser un trou dans un mur de l'école, avec du bois, des clés, des stylos, peu importe. C'était tout un art, de creuser sans qu'on le remarque ! (on voulait s'évader) Pis après j'ai changé de cour, et là, y avait plus de mur qu'on pouvait trouer. Mais j'ai gardé confiance dans la génération suivante, cad celle qui creusait à ce moment là dans l'autre mur. Et un jour, plus tard, beaucoup plus tard, je suis repassée dans cette ancienne cour, et j'ai vu que le mur était bétonné, ou un truc comme ça. Ca se trouve il y a un petit qui a pu s'enfuir en creusant bien profond et bien vite ! Mouais. Ben tant pis.

Je devrais essayer de dormir peut-être. Peut-être.

Je l'ai eu, mon calin. Un vrai. Un bizarrement vrai. Où tu ris et tu pleures en même temps. C'était mon vrai calin de l'année. Et depuis je me désèche. Un jour je serai trop sèche, le vent me cassera en deux, on entendra un crac, comme une branche morte ou une feuille de papier qu'on déchire.
Ce jour là, il est loin.