J'ai fait "av. rapide" trop vite, j'étais en pause, j'ai rien compris. Mais c'était bien.
Demain ça n'aura jamais existé, dommage, ça fera partie des trous noirs de l'humanité, des choses que le temps efface, un peu comme l'iréel.
Tiens, parlons des trous noirs. Si, je veux.
Ha ha, je veux plus.




Comme c'est étrange de se sentir vivre, contente, un bon repas dans l'estomac, même pas d'alcool, un bien-être éteint, rallumé par la couleur jaune de l'ambiance et de la terre entière effleurant les regards, carressant les oreilles. Comme c'est bizarre d'ouvrir les yeux sans penser à rien que l'instant de liberté relative présent, c'est là que on aurait dû appuyer sur "pause". C'est là, autour de cette table, avec ces gens que je ne connais pas plus qu'ils ne me connaissent, comme des étrangers, des étrangers connus, dans un brouillard crée par soi.

Tirer le rideau sur l'opium, oublier, rien, tout, en penser qu'à rien et flâner dans des discours pacotille en paille, qu'on suit comme on tricote, deux mailles devant, une derrière, de l'aise à partager, une fourchette, cinq assiettes, et l'évaporation du style indirect. Comme on navigue sur tout, avec des bouches en "U", et des sons de par la tête qui sortent sans connectivité, abérants, aliénés, fixés dans le vide plat, des liens de visages souples entre têtes à têtes, déformés par les paysages voyagés, les enjeux formels d'un ciel plus beau, utopie réelle.

Exercer la capacité à utiliser toutes sortes de mots pour garder la face possédée.