J'ai dormi 6 heures, un peu moins, la nuit d'avant-hier à hier, et pas encore cette nuit, ça me fait une belle jambe poilue. Je suis pas fatiguée. Je le sens pas encore.
Je crache un peu de sang, ça pue dans la gorge. Je vais me parfumer à la vanille et avaler un désodorisant destructeur d'odeurs parfumé au citron.
Faudrait surtout que je trouve un sirop pour la toux.

Je crois que j'ai tout copié, tout ce que je voulais. J'ai ouvert un blog, encore un, je suis allée sur le forum où j'allais, j'ai pris chacun de mes textes, de mes beaux textes profonds, je les ai copiés, un par un, et collés, un par un, sur ce blog, avec les dates, les bonnes, celles de la naissance, de l'accouchement de ces textes. Ces reflexions.
Pas toutes. Y en a de trop personelles. Même si arrivée à un point où je devrais m'en balancer. Mais quand même, pas ce post là. Les autres ok. Les autres où je mets pas trop de détails, ok. Mais pas eux, leur précision, leur... tout, non.

Parce que je sais plus faire, pas comme avant, parce que c'est différent maintenant.

Ca m'a pris la moitié de la nuit, en fait. Au moins 100 pages à lire et à choisir là où j'ai pensé et là où j'ai rien dit juste pour le beau.

Et j'ai compris un texto étoilé qui a traversé l'europe. Etoile. J'avais oublié, dans tout ça, l'essentiel. J'ai pas été la seule.
J'en demande trop, toujours. Je voudrais qu'on m'aime pour ce que je suis en vrai, pas pour ce que je dégage par ecrit, pas pour les apparences, pas pour la gentillesse, pas pour tout ça, juste aller plus loin, avoir la curiosité d'aller voir plus loin et lancer des mots au hasard, qu'on comprenne, qu'on apprenne.

Ca m'a fait du bien de relire tout ça, ça me donne des ailes, tout ça, en tant de temps, tout ça, tant de choses...



Y a la tv qui marche et le lecteur audio. A la tv y a un clip de mylene farmer (je trouve qu'elle a des petits seins) (quelle idée de faire un striptease dans un clip aussi..) et sur l'ordi y a goldman.


J'ai plus de batterie dans mon portable. Pour mardi je dois le recharger. Pour la radio, pour le parc, pour les gamins. Mardi. Mardi jeudi.

Jeff Buckley il est bien.

Il y a des gens qui viennent ici pour se suicider. "je veux me suicider" en recherche. "écouter papa pingouin" aussi, remarque.
C'est drôle.



Je me suis aussi rendue compte à quel point l'apparence était (est ?) importante pour moi. Dans la vision de nous qu'on montre aux autres, dans la globalité. Même si je reste très paradoxale sur ce sujet.
Et que faudrait que je relaxe un peu plus. Plus souvent. Que je laisse faire les choses, que je prenne pas tout au premier degré, que je rigole plus.
Mais j'ai pas envie parce que rire quand on comprends pas c'est idiot. Et rire quand c'est pas drôle c'est idiot, aussi.
Mais ça n'a rien à voir, je parlais de "jouer", d'être moins.. plus simple.
Ouais mais non. Ou après, alors.

Il va être cinq heures, j'ai pas mis de draps à mon lit pour qu'il s'aère, si je le fais maintenant je vais faire du bruit et je vais reveiller ma mere qui dort à côté et qui a le sommeil fragile.


Ca existe une histoire qui finit bien pour de vrai ? Pas comme dans cendrillon, où on connait pas la fin ; l'histoire s'rrête au plus interessant, le début de la vie de couple de la petite paysanne et du prince. Il a dû y avoir des incompréhensions pas possibles entre eux deux, d'ordre moral, economique, familial, politique, etc.. Ca se trouve ils sont morts en se détestant.
Une histoire qui finit bien, juste une, qui existe, et après je suis contente et je vais me coucher. "C'est une coccinelle qui a perdu son chemin dans les airs parce qu'elle survolait une forêt, la forêt amazoniene, très grande, et elle eut tres peur parce qu'elle ne savait pas vers où elle volait comme ça. Alors elle rencontrAAAaa un perroquet, ils se tapent la discute, pis il la rassure que la fin de la forêt c'est bien par là. Alors elle part, elle a confiance, et le perroquet c'est pas un pédophile ni un menteur. Alors au bout de quelques kilomètres elle aperçoit enfin le bout de la forêt et elle est tout joyeuse, parce qu'elle va enfin pouvoir se reposer tranquillement et voir sa grandmère."
Non, mais ça existe pas, les fins, les vraies fins, qui sont en plus d'être finies, belles. C'est juste des moments...

Donc, il ne reste plus qu'à croire que ce qui serait bien c'est l'infini des moments. Comme ça y aurait pas avoir peur de pas avoir assez de temps dans la vie, ou de rater des choses.
Ce que je demande c'est l'infini temporel.
"C'est tout ^^ "

J'ai pas envie de rire, j'ai envie de tenir encore un peu.

J'ai des muscles, un peu plus. C'est marrant comment ça bouge les choses, un muscle.

Je me concentre pour pas dire des trucs idiots, sans rire, mais ça a pas l'air de marcher.
Je me concentre sur l'écran pour pas penser que j'ai mal.

J'ai tiré un trait je crois. Ca ressemble à ça en tout cas. Mais trop tôt pour le dire. Ne pas parler trop vite, ne pas se mettre le doigt trop profond dans l'oeil. Ouillouillouille !

Ces textes, ils sont copiés, mais dans le désordre temporel. Je les classerai peut-être un jour..
Je crois que c'était pour relire tout, pour un bilan, pour voir, pour classer, et pour ne pas s'effacer.

J'ai envie d'être à la mer.