Des fois quand je joue à Tetris (comprendre : tous les soirs) j'aime bien. Quand je fais attention aux points je joue mal, mais quand je joue juste pour jouer, j'arrive vers les 50 000. C'est peut-etre comme ça, aussi, partout.

Trêve de bavardages.

Le cerveau produit de l'electricité. Il doit forcément envoyer/recevoir des messages entre lui et le corps, les organes, etc. On utilise moins de 10% du cerveau. Pourquoi on arriverait pas, un jour, a faire de la télépathie, envoyer/recevoir des données par la pensée, ou des ondes, communiquer comme sur le net mais en moins lourd (le poids et la place d'un ordi) et en plus rapide. Et gratuit.
Comment faire pour arriver à se brancher dessus, pour réussir à débloquer cet endroit du cerveau, et à réussir à s'en servir ? Apprendre à filtrer les pensées personelles et les données à partager, savoir comment envoyer et à qui, et est-ce que ça marche avec les images et les souvenirs aussi ? Pourquoi ne pas parler de téléportation, oh oui, et on se cognerait entre téléportés et on mélangerait des molécules et.. non, c'est pas naturel tout ça.
J'aimerai tant découvrir les manquements du cerveau... les parties bloquées, les débloquer, comprendre comment ça marche, comment on peut l'utiliser, et si y a aucun danger, débloquer le cerveau de chacun. Comme un téléphone, le débloquer. Ha ha que je suis marrante.
On apprendrait sans doute à s'auto-guérir, à guérir les autres, on apprendrait.. on comprendrait mieux l'humain, l'humanité, on résoudrait les problemes liés aux humains, à la communication, et le monde irait mieux. (parce que je l'exige)
Le vocabulaire serait enrichi, on arriverait à parler de ce qu'on pense, de ce qu'on ressent exactement, de faire partager réellement, et de ressentir entièrement l'empathie.
Et on trouverait les mots et les sens, l'essence, et les échanges seraient plus... plus faciles.. plus.. plus quelque chose. Bah voila, élargir le vocabulaire. Je sais même pas si mon mot existe, si même on ressent mon idée que j'essaye de dégager.
Ca serait sympa que le cerveau devienne parfait. Juste le cerveau. Le corps, c'est pas très grave, puisque le mental agit fortement dessus.
Puis on apprendrait à savoir ce dont le corps a besoin à ce moment là ou à un autre, pourquoi ici c'est bizarre, on saurait qu'il nous réclame ceci ou ça. D'où une harmonie-waw ! Savoir ce qui conviendrait le mieux. Respecter le corps.
Son oncle (oui, je connais toute sa famille, et ses voisins, etc..) connait son corps comme ça, mais le mental est un peu dérangé. On peut pas tout avoir, c'est dommage.
On empêcherait des morts. (Faudrait vraiment que les gens arrêtent de mourir, j'en ai marre) On arriverait peut-etre même à redonner la vie à certains, grâce à une connaissance plus approfondie du cerveau. On pourrait se prendre pour Dieu, aussi. Ce qui n'est pas mal si on n'y croit pas. Mais si on y croit, c'est pas très sympa pour lui, de lui prendre sa place.
D'un autre côté, l'Homme aura tellement évolué qu'il ne serait plus humain. Pas en tant qu'Homme de maintenant. Il sera toujours là, mais différent.
Si, il sera là. Peut-être pas entier, peut-être pas physiquement, mais il sera là, je l'exige.

Peut-être qu'en y pensant avec plein de volonté j'arriverai à débloquer les plus de 90% de mon cerveau ! Oh oui, je vais essayer ! (J'aimerai quand même pas décoincer tout ça d'un coup, ça pourrait être dangereux.) (Et ça se trouve on pourra même se déplacer plus rapidement, plus facilement, en polluant moins) (Je parle des voitures etc, pas des pets) (Et j'arriverai sûrement à dire moins d'idioties. J'en suis sûre ! ) (Bon, il est l'heure de penser.) (Non, il est trop tard, je vais seulement faire semblant)

J'aime bien me souvenir des regards qu'on lance le matin, ça arrive toujours la matin, c'est étrange, un regard où on remarque quelque chose, la beauté d'un instant, d'une situation, d'une personne, et après on a super envie de la serrer dans nos bras. J'aime bien.
Ici ça m'arrive pas. Faut toujours que j'aille chercher ailleurs.

Ici c'est bien aussi, mais c'est différent. Ici, c'est un peu malsain. Mais c'est marrant, et on rigole. Des fois on pleure aussi. Ici, c'est plus cher aussi. Mais ici tu peux te déplacer toute la nuit, rien n'est loin. Ici t'as rien de précis, y a tant de monde dans un petit mètre carré qu'on se cogne, pis on est tellement à l'étroit qu'on bouge pas, pis on sait même pas contre qui on est serré. C'est pas vrai. Mais ça y ressemble. De loin. Et faut pas mettre de lunettes, oui, enlève les. Voila, tu vois tout bien maintenant. Tu peux les remettre et passer ton chemin.

Je voudrais bien que les gens finissent ce qu'ils disent, qu'ils aillent jusqu'au bout de leur pensées, de leur nouvelle, de ce qu'ils envoyent comme textos, et qu'ils répondent aux questions. Peu importe quel genr'e de question. Juste savoir. C'est la moindre des choses.
Ou alors que quelqu'un d'autre réponde. Ou mieux, appelle.

Si on répond pas aux textos alors qu'on peut, surtout si c'est une question importante, ça m'étonne pas que les gens soient de plus en plus enfermés et trompeurs et tout. Ca m'étonne pas. C'est tout n'importe quoi, un peu partout. Ca me fait rire, parce que ça me rapelle l'état de la France, à plusieurs niveaux. C'est n'importe quoi.

J'aimerai bien goûter de l'absinthe, à ce qu'il parait c'est pas bon, mais c'est fort. J'aimerai bien que ce soir avec la même personne avec qui j'ai découvert le scotch. Pis si c'est pas bon, on mettra du café dedans, ou du sucre, pis ça passera. Oh oui, des bonbons. Non, j'en ai trop mangé dernièrement, j'aime plus. De l'absinthe ou peu importe. C'est juste être avec elle, encore. Je dis n'importe quoi juste pour être avec elle.


Je connaissais pas ce lien. Je connaissais aucun lien solide, non plus, ce qui n'aide pas. C'est fantastique en tout cas. Je me répète.

J'ai fait plein de photocopies, et une vieille dame à côté de moi qui faisait des photocopies aussi, m'a dit qu'il y avait une manif avec des étudiants demain. Contre le CPE. Je le savais pas. C'est bien de rencontrer des ptis vieux sympas. C'est mieux que les Guignols de Canal+. Je regarde pas la télé. Je lis pas les journaux. J'écoute que la musique à la radio. Quand j'écoute la radio. Ca me gène pas. De toute manière ça m'interesse pas.

Je vais bientôt finir mon article parce que ça refroidit dans la tasse. C'est euh, une tisane réglisse-menthe. Pis la porte de la cour est ouverte, le chat fait des sprints, pis l'air froid entre par la porte ouverte, puisqu'il ne sait pas encore ouvrir de porte. Il sait pas non plus lire encore, mais il regarde les documentaires pour animaux. Je lui apprendrai à faire la vaisselle avant de lui apprendre à lire.

Et pis c'est rigolo au milieu. Parce que c'est un peu plus grand. Parce qu'ils commencent à se pencher d'un côté ou de l'autre, et que je les sens. Je suis contente. Comme si l'univers s'était dit : début 2006 on lui remet tout bien, tout rentre dans l'ordre. On effface et on recommence.

Je suis contente.
Alors j'ai relu l'année dernière et un peu plus. Et c'est pas du tout pareil. Sauf vers la fin. Et cette fin-là, elle est bien. Cette fin-là, c'est mieux qu'un début. C'est comme une autre chance. Mais on sent sa valeur. On les ressent. Je les oublie pas.
Et j'ai peur, peur de n'avoir pas fait assez, peur que ce n'est qu'à court terme, peur de devoir tout recommencer indéfiniment. Peur d'avoir mal, peur de retourner dans le passé.
Mais ça arrivera pas, je l'exige.
Alors je suis contente.

Zazie me fait penser à une folle qui habitait dans la rue. Dans son appart y a eu une autre folle depuis qu'elle est partie. Toutes les deux ont un petit garçon, quelle coïncidence.

C'est froid.