Et je suis bien, à ce moment précis.
Et ça fait mal, à ce moment précis.
Et rien qui justifie.

Juste pour croire, chépa ce que ça veut dire.

J'ai envie de jouer.
J'ai pas envie de jouer.

J'écoute des trucs qui.. ne me font rien, je suis imperméable. Un peu trop hermétique. A un peu trop de choses, un peu trop de tout.

Mais les airs de faux-semblant, on les connait.

Rien ne justifie.
Ca vient d'où, déjà ? J'ai oublié. Mais ça me trotte dans la tête, dans ma tête.

Perdue dans mes pensées.

J'aime bien l'odeur de l'anti-moustique électrique, ça me rapelle les autres étés ; ça me rappelle que j'ai vécu quand même.
Quand j'étais petite. Quand y avait personne encore de l'autre côté de la rue, au 5ème. Et que mon.. mon à moi.. mon que je comprends pas, mais qu'on se connait depuis.. depuis longtemps.. mon mien que je détèste et que j'aime de tout mon coeur qui bat quand il bat, et que j'ai envie de le proteger tout le temps mais que c'est cassé et que je répare mal, je suis pas douée pour ça, tout ce qui est manuel, avant, oui peut-être, mais là, oh, bof. Non, je parle à tout le monde, non, je parle à personne, de tout, de moi, faut choisir la bonne réponse, c'est facile. C'est un jeu. Un QCM. C'est facile.
Et que il est passé dehors, de l'autre côté de la barrière, pis il a marché sur dans la gouttière vers là-bas où y avait personne parce qu'elle était morte la dame, de vieillesse. Lui il sait parler. Il sait manger lui. Il arrive pas à faire semblant, il a essayé, il a pas tenu, moi j'ai rien dis. Je sais pas parler.

C'est mes souvenirs, mes miens à moi, qu'on m'arrache pas, qu'on pourra pas me prendre. J'ai ça dans la tête, et j'ai rien aussi, des bouts de souvenirs entre des lignes vides de transfert un peu, alors c'est rien. Mais de là à trouver moi dedans je sais pas.

J'ai froid, y a mes dents qui tremblent.

Un tracé qu'ont continue, qu'on fait doubler même, au cas où il se défait avant la fin, au cazou parce que le trait utilisé c'est pas grave il sait pas qu'il peut faire autre chose.

Mais j'ai chaud quand même.

Pis après y a les pointillés, avec du vide entre, et on voit ce vide, mais est ce que le trait le voit ?
J'aime bien Van damme. Il me fait rire à penser. Faut que j'arrête on va finir par croire que je le comprends et qu'il pourrait me comprendre. Peut-etre que c'est la minorité, mais la mauvaise.
Apres tout qui sait ? qui a vecu ma vie entière pour me dire si j'ai raison ou si j'ai tort ? pas moi en tout cas.

Agonie
démembrée

Je suis démembrée

J'ai rêvé que j'avais plus de membres.
Je sais pas, ça gêne. J'y pense et je sais pas.

Apres j'ai rêvé dans un autre rêve que je rencontrais mamoitié. Moitié et ses yeux sont beaux, son regard, grands, pas petits

J'ai envie de voir ce qu'il y a derrière. Pas comme avant, pas comme avant hier où je voulais passer derrière aussi, mais pas la meme chose. Je vais voir par curiosité ce qu'il y a et pour savoir si j'aimerai.
Croquer la vie. Voila, ça explique pas mal de choses.

13 c'est bien, ça depend quoi. j'aimais pas les mardis, avant, apres j'aimais ni les mardis ni les jeudis, et mantenant j'aime bien les jeudis, meme si y a plein de trucs à faire en même temps et que je me mutliplies toujours. Et que je me fais des souvenirs pour une semaine, jusqu'au prochain jeudi.Sans doute.

Je sais pas de quoi j'ai envie maintenant, si j'ai envie ou pas qu'on me prenne dans les bras, je sais pas, vas-y viens essaye pour voir, si je pique pas aujourd'hui, est ce que je me suis rasée le menton ce matin je me souviens pas du matin c'est trop tot et trop tard

Ca va sentir bon le chimique anti-moustique et je vais dormir 13. heures.
Sinon ca sent le bois poussiereux, et les murs et le lit qui prend trop de place dans ma journée et dans la piece. Non c'est la piece qui est trop petite. Non c'est moi j'ai mis trop de meubles alors on voit plus rien comme quand on ferme les yeux on voit plus rien mais y a des trucs quand y a la lumiere derrière on dirait des ondes qui passent, les yeux fermés. et le vent c'est les couleurs d'une bulle, de l'essence, du savon transparent sans rien. la pesanteur pese combien ? c'est de l'air, du vent.

J'étais à la mer pendant 30 secondes, sans la bière et ça m'a fait plaisir il a fait beau et y avait des nuages et j'aimerai une averse, j'aime bien les averses d'avril. De printemps. En mai y en a ?

Y a des trucs des symboles qui prennent vie, un sens, meme si une vie n'a pas besoin de sens pour etre, ou le contraire je sais pas, faut voir selon les especes, les caractères aussi, je sais pas, non j'ai tort. Y a des liens que je fais mainenant parce que j'ai l'heure de dormir bientot,c'est plus facile à comprendre, c'est moins/plus profond l'un que l'autre, comme les yeux, y en a deux, pas les memes. Et durant un eclair c'est clair.

J'ai fait un neoud avec mes cheveux, je sais plus quand. Et j'ai coincé le crayon à papier rouge avec une gomme au bout, coeur d'artichaud, c'était jeudi.Non. Je sais plus. Il est sur à côté de moi.

(Y a un truc qui me brûle l'artere de la tête et dedans partout, c'est du poison lent. Ca coule partout et ça brpule; ça brûle partout et ça coule, et la respiration se coupe des fois pour arrêter le temps, arrêter le poion, arrêter la brûlure, arrêter d'avoir mal quand j'ouvre ma tête, que je dépose des mots, que je mette à découvert et ça pince, j'ai ouvert trop vite ma tête ça hemorragie dedans et dehors y a juste le regard qui souffle.
J'ai mal je sais pas à où. A où ni pourquoi. Rien de précis. On en prend pas en compte l'importance de la douleur, juste le manque de précision.
Ca fait mal, juste

Mon temps c'est la douleur qui passe)

Y a des gens qui sont sympas quand je les vois pas, et je suis conente de pas les voir, ça me rend heureuse meme.

Y a de la musique indienne. Pareil que dans le film.
Mais c'est l'intro de paris. Comme un faubourg, une banlieue, une autoroute, un périf tout petit qu'on mets dans la poche et qu'on sort quand on a envie d'ecouter.

Viens entre dans ma tete et eteins la lumiere. Secoue le tout. Peut-etre que si tu secoues tu comprendras. Peut-etre que tu y mettras de l'ordre. Mais moi si je le comprends pas ton ordre, faudra que je te mettes dehors. A la rue. Chez toi. Je te dirais Retourne dans ta tete, sors de moi.
Avec de la bière ça durerait plus longtemps. non ou alors plein de bieres.

Ca a commencé par le troisieme verre toupeti de vodka, un peu fort, mais j'aime pas pendant manger ni apres. Tres avant ou pas du tout manger. Ou pas du tout dutout. C'était avec des frites, mais on s'en fout, il s'en fout de ce que je pense, de ce que je suis, moi aussi alors j'ai bu quand meme pendant manger et apres. Il disait qu'il fallait pas boire ailleurs que pendant manger, j'ai rien dit parce que il est pas moi pis il ecoute pas ce que je pense alors peu importe que je lui dises ou pas

Je me dis que j'aurais du commencer plus tot. Ou plus tard. Ca aurait changé qqchose au moins. En fait non, ça aurait fait pareil. Rien, Rien.

Je me sens complete, comblée, comme si maintenant je peux commencer à faire quelque chose, et que je peux tout faire. Pas que j'ai l'envie, non, mais la capacité. Alors pourquoi me retenir, pour me freiner, noooooaaan pas possible !
Mais j'ai peur parce que je pars de rien, Rien. Et que je sais pas où je veux arriver, alors je sais pas par où commencer. Je me connais pas assez pour savoir ce que j'ai envie. J'ai peur parce que ça va continuer. J'ai peur de vivre, de rater plein de choses, de rater des gens, de pas vivre comme je veux, de pas vivre tout court
Je sais pas m'y prendre
Je voudrais qu'y ait quelqu'un pour faire des bisous