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Le jour se lève, ça vous apprendra.
Space Oddity

Alors j'ai ajouté des herbes hallucinogènes dans mon thé, et j'en ai pas mis assez. Et les gélules, j'en ai pas pris assez.
Pas assez.

J'écoute R.E.M et ça me fait du bien. Les mêmes chansons tout le temps, comme une bataille contre le temps.

L'ampoule s'est cassée tout à l'heure. J'ai peur un peu du noir ; des choses qui sont par terre. Les câbles, le chat. J'ai peur de me perdre aussi dans ce grand espace pas encore apprivoisé. De me cogner dans les bibliothèque ou le mur ou encore la porte.

Je baille pourtant.

L'hiver met son manteau, sa doudoune et nous nargue du bout de son nez rouge de vin et d'autres alcools.

Out of time.!

5+4+4= x/2 = chimie. Ce sont des mathématiques pourtant, pas de la chimie. J'avais 1,5 de moyenne en chimie. Mais la tête est en pause. En panne. Comme une voiture. Il y a plus de lumière, plus d'électricité.

La dame m'a dit, tu peux venir quand tu veux chez moi, y a de la place maintenant. Parce qu'elle a déménagé.

Je suis fatiguée d'être lasse de tout. D'être indifférente. D'être. Tout simplement.

Le chat a une belle vie. Je crois. Avec deux malades à ses côtés. J'espère qu'il y échappe.

Chaipa comment faire pour remonter la pente. Chaipa. Du tout. J'y arrive pas. Je vis l'inexistence.

J'avais une "crise suicidaire" qu'ils appellent ça, tout à l'heure ; tout qui s'échappe des mains, comme du sable très fin, comme celui des sabliers. Tout, rien, tout, rien ne sert de courir, il faut pas partir. Alors j'ai essayé de regarder un film. Je suis restée dans mon lit avec l'ordinateur sur les genoux toute l'après-midi, de peur, de peur, oui, j'avais peur, l'angoisse au ventre, le nœud qui se serre rien que d'y penser, à passer devant ma mère, qu'elle me voie, que je croise son regard, son corps, son existence. J'avais la peur au ventre, alors j'ai mis mon casque et j'ai écouté de la musique. Pour échapper. Au temps, à sa présence. Elle a dit qu'elle avait grossi, encore. Et moi je fais le lien avec ce qu'elle m'avait dit à l'aéroport, que c'est ma faute si elle grossissait. Mon "mal-être" lui faisait effet miroir sans doute. Impuissance. Démission. Sauf que t'es parent, tu peux pas démissionner. C'est pour ça que je veux pas d'enfants. Sinon, ceux des autres, j'aime bien, mais pas tous, seulement ceux dont je n'ai pas peur. Parce que les enfants c'est comme les chiens, ils sentent la peur d'autrui. Et c'est cette incapacité à gérer le tout qui m'a poussée au crime que je n'ai pas commis. Ca n'aurait servi à rien. J'ai tapé sur google des mots crus, mais il n'y a que des plaisanteries, des insultes ou des encouragements à vivre. Moi je veux des moyens d'en finir. Et j'ai pas trouvé. Enfin si, je sais que A+V en trop grosse quantité ça crée une hémorragie interne et que tu peux en crever, c'est ce que je veux. Mais j'ai pas retrouvé les boites d'A et de V. C'est vraiment pas mon jour. Le jour de la pilule qui se prend pour un mardi, je sais pas comment j'ai fait pour louper tous ces jours. Et la peur qui ne me quitte que quand ma mère part et que le soleil se lève, à ce moment précis où on voit un peu mieux mais pas tout à fait, comme un coucher de soleil. Comme dans Peter Pan le retour, la fée Clochette lui dit qu'elle l'attendra au firmament, là, le lieu juste avant de s'endormir. J'ai trouvé ça beau, parce qu'elle veille sur lui.
K. m'a dit qu'il fallait me faire un allié du temps qui passe, mais j'ai peur parce que ça m'éloigne de ma naissance, et que j'ai peur de grandir, de me prendre des claques dans la figure pour prouver ma "grandeur". Je n'ai pas besoin de ça, je sais d'avance ce que je vaux, ce que je veux. Je voudrais juste ne plus exister. Autant mourir un jour beau où il ne restera que des bons souvenirs. Un jour ensoleillé, celui d'avant l'automne complet.

J'ai le cœur partagé, j'ai reçu mon billet pour les Sables d'Olonne. Dans quinze jours. Et après on peut prévoir quelque chose. Après tout je peux me faire rembourser le trajet, je suis pas obligée d'y aller. La fuite, encore et toujours, la fuite cachée derrière un grand buisson, ou en haut d'un grand sapin.

Demain il fera beau, et chaud.

Soufflé par Delirium, le Dimanche 6 Septembre 2009, 23:05 dans la rubrique "Actualités".
Continuer le souffle



Vitesse du vent :

  LiliLou
LiliLou
15-11-09
à 20:53

Jamais assez. De tout. Quoique chai pas nan plus.
J'aime bien ça, rien ne sert de courir, il faut pas partir. Et pourtant!
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  alberto
alberto
25-11-09
à 10:39

Hors sujet

Cadeau ! Ici !
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